Description
(…) Les acryliques s’appuient sur une réalité photographiée puis photographique que Guillaume Millet a retravaillée puis épurée afin d’en dégager une substantifique moelle qu’il retranscrit froidement sur la toile. Les enjeux principaux se concrétisent dès lors en amont de l’acte pictural à proprement parler. Le choix du motif puis du cadrage photographique, la transcription de ces données et la recherche d’une échelle appropriée sont préalable à l’application de la peinture sur la toile. Il en va tout autrement pour les dessins où Guillaume Millet, tout en s’appuyant sur diverses étapes de transpositions. Celles-ci ont une fois de plus pour origine des documents de seconde main, incorpore dans l’acte une part de risque dont la marge a été particulièrement réduite dans les acryliques. (…)